Découvrez les différentes ethnies japonaises

Avant de devenir la nation qu'on connaît aujourd'hui, le Japon était divisé entre plusieurs ethnies. Bien que ces minorités restent parfois rejetées par leur pays d'adoption, elles contribuent largement à sa diversité. Si certaines d'entre elles ont totalement disparu, d'autres ont été tellement assimilées qu'il devient difficile, voire impossible, de les distinguer de la population actuelle. Néanmoins, il existe quelques-unes de ces ethnies qui perdurent et sont présentées en tant que groupes minoritaires. Découvrez à travers cet article 3 des ethnies japonaises qui continuent d'exister à notre époque.

Yamato, la représentation de la population japonaise moderne

Les Yamato comptent parmi les ethnies japonaises que vous pourrez rencontrer lors de votre séjour au Japon. En effet, ils constituent la plus grande majorité de la population du pays et représentent la population japonaise moderne. Les Yamato seraient venus de l'est de l'Asie pendant la préhistoire. Selon les dires, ce peuple viendrait de Corée et de Chine. Si par exemple, vous passez un séjour en Chine, vous verrez les Yamato ressemble aux chinois.

Suite à l'implantation de la culture chinoise, suivie de la culture coréenne, des débats tournent autour de l'idée que la culture japonaise de nos jours ne viendrait pas uniquement de l'archipel. Cette influence est présente dans la langue japonaise, la religion bouddhique et le modèle dynastique. Il faut savoir que le terme Yamato désigne à la fois la langue japonaise et la distinction des Japonais majoritaires des autres groupes. À l'origine, cette ethnie s'est installée dans l'actuelle préfecture de Nara pour ensuite se répandre à travers l'archipel.

Les Aïnous, un des peuples les plus anciens du pays

Les Aïnous sont une autre ethnie japonaise qui a largement influé sur la constitution de la population japonaise d'aujourd'hui. Ce peuple était déjà présent sur l'archipel bien avant que les Yamato n'arrivent par le sud-ouest. Les Aïnous sont venus par le nord de l'Asie et sont originaires de Russie, Mongolie et de Russie. Ils se sont tout d'abord installés dans divers endroits à travers le pays.

À cette époque, ils s'appelaient Emishi avant de se disperser et que d'autres groupes se sont apparus. Refusant de se plier face à l'empire que les Yamato étaient en train de créer, les Emishi ont été éradiqués par ces derniers. Suite à cela, les Aïnous ont été contraints de ne plus vivre leur culture et parler leur langue, ce qui a entraîné la disparition peu à peu des spécificités de cette ethnie. Bien que cette répression ait affranchi plusieurs aspects culturels et sociaux de l'ethnie et que le peuple aujourd'hui cache souvent leur origine, la culture perdure et commence à être reconnue dans le Japon actuel.

Les Burakumin : les intouchables japonais

Les Burakumin constituent un groupe culturel majeur japonais. Ils sont plus une caste plutôt qu'une ethnie proprement dite et sont considérés comme étant les intouchables du pays. Une certaine caste de la société est désignée comme intouchable lorsque c'est à elle qu'incombent les métiers dont personne ne veut effectuer. Ces métiers concernent notamment des tâches dont les pratiques sont interdites en raison de critères religieux ou qui sont tout simplement les plus dégradantes.

Au Japon, les Burakumin étaient intouchables du fait que leur métier consistait à travailler avec le sang, animal ou humain, ce qui était interdit dans la pratique du bouddhisme dans le passé féodal du pays. Cette minorité était alors mise à l'écart par la société et ne pouvait pas interagir avec le reste de la population. Aujourd'hui encore, les Burakumin subissent des discriminations leur obligeant, dans la plupart des cas, à vivre dans des conditions difficiles.